1970-2020
Nous avons arpenté le Parc Naturel Régional du Vercors à pieds, en train
et en stop pour prendre le temps de la rencontre. Ainsi, nous avons tissé
des fils invisibles entre le Royans et le Trièves, le Trièves et le Diois, le
Diois et le Plateau. Nous avons construit des ponts imaginaires entre
ces femmes, ces hommes, ces enfants et ces adolescentes aux vies
merveilleusement ordinaires, traversant les frontières et avalant les
kilomètres qui les séparent. Après Ondes de troc en mars 2020, puis
Évasion(s) sur les rails de l’été, c’est avec Arborer que nous fermons la
boucle par une transhumance poétique en mai 2021, pour honorer les
naissances et les morts de ces 50 dernières années et planter des arbres
pour celles à venir.
TRAVERSE, c’est la trace de cette aventure partagée pendant un an et
demi reflétant la rencontre avec le Vercors par le prisme de nos regards,
écoutes et paroles artistiques. Chaque duo photo-texte révèle un trésor
à facettes multiples. Chaque geste photographique, sonore ou écrit,
est né de l’entremêlement d’un Nous : 3 femmes artistes traversées, un
paysage, un être vivant ou un collectif, un moment. C’est aussi le fruit
d’une intention : donner à voir ce qui souffle dans ces paysages, ce vent
de résistance et d’invention face aux enjeux actuels de notre civilisation.
Arpentons le territoire en mobilité virtuelle!
Exposition photographique
Arborer, c’est une invitation à honorer les naissances et les morts de ces 50 dernières années dans le Vercors, et celles à venir. C’est prendre soin dans les adieux à ce qui part et l’accueil à ce qui naît. C’est prendre le temps, ensemble, d’être ici.
Par une marche reliant le Diois au plateau du Vercors.
Par des rituels inventés avec des enfants et des adultes autour de la plantation symbolique d’arbres.
Par des temps de veillées partagées, à l’écoute de nos trésors récoltés et de ceux que vous nous apporterez, comme autant de graines à semer pour enchanter demain. Sur le chemin, nous inaugurerons l’exposition TRAVERSE

C’est le temps.S’allonger sur la terre comme on honore celles et ceux qu’on a mis sous les pierres. Prendre la vague qui émerge de la pétrification. Surfer sur les pentes enneigées. Se faire un tapis de mousse et inviter les fleurs du printemps. Devenir un rayon de la grande roue de la vie qui tourne au rythme du vent des plateaux.L’école de Vassieux se tient au milieu des grands plateaux qui ont connu des heures sombres pour les résistants et les habitants de 1943. Dans ces paysages marqués de mémoires, la vie enfantine fait résonner la vie en mouvement.
C’est le temps. S’allonger sur la terre comme on honore celles et ceux qu’on a mis sous les pierres. Prendre la vague qui émerge de la pétrification. Surfer sur les pentes enneigées. Se faire un tapis de mousse et inviter les fleurs du printemps. Devenir un rayon de la grande roue de la vie qui tourne au rythme du vent des plateaux. L’école de Vassieux se tient au milieu des grands plateaux qui ont connu des heures sombres pour les résistants et les habitants de 1943. Dans ces paysages marqués de mémoires, la vie enfantine fait résonner la vie en mouvement.